Biblio > Sources > 909

Type de textesource
Titre\"Nouvelle version du Traité de peinture de Louis Galloche\", lue le 3 décembre 1763 à l’Académie royale de peinture et de sculpture
AuteursGalloche, Louis
Cochin, Charles-Nicolas
Date de rédaction1763/12/03
Date de publication originale
Titre traduit
Auteurs de la traduction
Date de traduction
Date d'édition moderne ou de réédition2015
Editeur moderneLichtenstein, Jacqueline; Michel, Christian
Date de reprint

, p. 811

Puisque nous traitons des aimables tromperies des peintres de l’Antiquité, il ne serait pas juste de passer sous silence le trait ingénieux que Pline nous apprend de l’incom­parable Apelle. Dans un combat d’émulation entre ces grands hommes, dont le sujet proposé était la représentation d’une cavale, s’apercevant que la brigue allait faire adjuger le prix à quelqu’un de ses rivaux, il préféra le jugement des animaux, comme plus équitable que celui des hommes. Il fit présenter les tableaux des autres peintres à des chevaux qu’il avait fait venir, ils demeurèrent immobiles devant ces premiers et ne hennirent que devant celui d’Apelle.

Dans :Apelle, le Cheval(Lien)

, p. 810-811

Il [Pline] nous apprend que Zeuxis avait trompé deux fois différentes les oiseaux qui venaient becqueter les raisins qu’il avait peints, et qu’il fut trompé lui-même par la vérité d’un rideau que Parrhasios, son émule, avait feint comme n’étant mis que pour couvrir son tableau.

Dans :Zeuxis et Parrhasios : les raisins et le rideau(Lien)